Élections Québec 2014
Petit lexique électoral
La Presse
: Rencontre ou réunion organisée par une formation politique avec des sympathisants ou des membres du parti. Au départ, ces réunions se tenaient dans la cuisine d’un militant.
: Scénario de revenus et de dépenses du gouvernement prévu par un parti politique s’il obtient le pouvoir.
: Le château fort est une structure fortifiée datant du Moyen Âge. Elle est souvent jugée imprenable par ses ennemis. En politique, l’expression sert à identifier une circonscription acquise à un parti politique.
Se dit d’un candidat qui n’a pas été choisi par les instances locales d’un parti. On dira alors qu’il a été parachuté dans telle circonscription. Pour un candidat vedette, défait dans sa circonscription et qui se présente par la suite dans une circonscription libérée pour lui, on utilise le terme « rimouskifié ». Cette expression fait suite à la victoire de Robert Baldwin dans Rimouski, en 1843, après sa défaite dans Hastings. La presse anglophone écrivit alors : « Baldwin has been Rimouskified » (Baldwin a été rimouskifié).
: C’est le programme d’un parti politique.
: Expression employée pour désigner un candidat qui n’a aucune chance d’être élu dans une circonscription donnée. Il fait alors office de « poteau » pour représenter son parti.
: Dans certains cas, les sondages sous-évaluent l’appui à un parti politique, d’où la prime à l’urne. Théorie mise de l’avant par l’ancien premier ministre Robert Bourassa. Selon lui, les électeurs favorables au Parti libéral étaient moins enclins à afficher leurs couleurs auprès des sondeurs, mais une fois dans l’isoloir, leur vote allait au PLQ.
: C’est un appel téléphonique automatisé pour transmettre à des centaines de foyers un message enregistré. La technique est de plus en plus utilisée en campagne électorale. Après la campagne fédérale en 2011, le Commissaire aux élections a ouvert une enquête pour des appels automatisés qui ont dirigé des électeurs vers des bureaux de vote qui n’existaient pas.
: C’est la spécialité des « spin doctors », ces conseillers en communication politique. Le « spin » consiste à mettre de l’avant, à « faire tourner » (« to spin ») une idée, un slogan, une affirmation pour en faire le message principal retenu par le public et les médias.
: Expression pour désigner la salle des opérations où se prennent les décisions importantes d’un parti politique. Ne fait pas nécessairement référence à un lieu, mais peut renvoyer à l’équipe qui entoure le chef d’un parti pour diriger les opérations pendant une campagne.